L’âme et la matière, Agir et s’affranchir des émotions captives de nos souvenirs

Très souvent, nous avons imprimé dans notre « boîte à souvenirs » qu’il est très dangereux d’être soi-même, qu’il vaut mieux répondre aux attentes et aux exigences des autres. Nous nous souvenons que dans une autre vie, nous avons été un bourreau terrifiant, ne permettant aucune excuse, aucun moyen de s’expliquer, etc.

Inconsciemment, nous nous souvenons. Alors nous avons tendance à fuir, sans en connaître les véritables raisons, ceux qui veulent nous imposer leur façon de faire, ceux qui manipulent, qui sont des tyrans du contrôle et de l’intransigeance.

Inconsciemment, nous essayons de toutes nos forces, de ne pas être à nouveau ce bourreau, tyrannisant tous les membres de la famille, de ne pas être ce patron, de ne pas être ce chef d’entreprise sans valeur morale, sans ouverture du cœur, sans compréhension envers ceux qui font de leur mieux, etc.

Sans trop savoir d’où nous viennent ces répugnances ou ces besoins de montrer notre bonne volonté, notre générosité jusqu’à se soumettre de peur que l’on dise de nous : « c’est un vrai bourreau qui n’a aucune compassion, aucune tolérance envers les difficultés des autres ».

Alors, il devient très difficile d’agir, de s’affranchir des émotions captives de nos mémoires cellulaires.

Notre âme, lorsqu’elle se réincarne, a pour mission de déloger des émotions qui nous portent à mettre en place un mécanisme de défense, de protection, de fuite, de déni, de soumission, d’attaque et autres.

Ces mémoires cellulaires captives des expériences vécues par la mission que l’âme s’est donnée afin d’expérimenter l’ombre et la lumière, le côté sombre et lumineux de l’être que nous sommes, ont faussé le véritable sens des expériences karmiques.

Des souvenirs de certaines émotions vécues antérieurement sont des sources de souffrances et de comportements inadaptés à la mission de notre âme dans cette vie-ci.

Le fait de regarder « l’autre » à travers nos souvenirs karmiques, à travers les déductions que nous avons fait des expériences que notre âme a choisies pour expérimenter la matière sous tous ses aspects, fait de nous un être humain qui se juge, qui se blâme, qui se méfie, qui accuse, qui refuse de suivre son âme « aveuglément ».

Le fait de garder notre regard sur le passé en observant uniquement les relations d’humain à humain, nous limite et nous fait oublier les vraies raisons qui motivent notre âme à faire un retour sur terre.

Notre âme connaît le véritable chemin de son ascension vers la Lumière et les raisons qui la bloquent dans son accomplissement.

Notre âme est ralentie par les lourdeurs et les souffrances que nous entretenons intérieurement de vie en vie.

Notre façon d’analyser nos comportements, à travers des souvenirs et des mémoires imprimés dans notre ADN, empêche l’âme de poursuivre son chemin d’évolution.

Elle reste bloquée par les jugements sévères que nous portons sur nous-même et sur les « présumées » intentions des autres à notre égard.

L’âme désire nous aider à agir et à s’affranchir des émotions qui sont restées captives de nos souvenirs.

Pourquoi tant souffrir intérieurement?

Pourquoi souffrir par peur de ressentir la souffrance causée par nos agissements antérieurs?

Pourquoi souffrir par peur de ressentir la souffrance causée par les agissements des autres à notre égard ?

Il est important de réviser notre besoin de nous défendre ou de nous protéger afin que les causes de nos souffrances s’éliment d’elles-mêmes sans effort de notre part.

Les messages de notre âme passe par notre ressenti 

Qu’est-ce que la sensation désagréable de me sentir seul, isolé des membres de ma famille, coupé de l’amour, des bras maternels me fait ressentir ? Est-ce que cette sensation fait lever en moi un état d’angoisse, d’isolement, de dépression intérieure ?

Les sensations de souffrance, de peur, les impressions d’être ignoré, inutile, impuissant devant certains comportements sont des messages de notre âme qu’il nous faut prendre soin de ce qui nous fait souffrir, de ce qui nous rappelle des souvenirs d’enfants malheureux, abusé, battu physiquement ou émotionnellement.

Notre « boîte à souvenirs » est remplie des nombreux messages de notre âme et de sa quête vers l’ascension du corps de lumière.

Chaque émotion, chaque sentiment, chaque résistance à lâcher des interprétations des intentions que l’autre a envers nous, chaque sensation désagréable et souffrante que nous ressentons est un signe que notre âme désire que nous fassions équipe avec elle afin de libérer ces souffrances, ces peurs, ces doutes, ces jugements sévères, ces culpabilités, qui ont mis en place une façon de fonctionner qui ignore totalement notre lien avec notre âme et ses raisons qui la motivent à se réincarner.

Le fait d’agir sur les souvenirs et les impressions illogiques mais ressenties que nous pouvons être ce « tyran » dont nous essayons d’éviter de lui ressembler, donne une piste sur le véritable sens des émotions et des sentiments dont nous venons prendre soin dans cette vie-ci.

Le langage de l’âme et de notre famille d’âmes passe par nos ressentis et par les sensations désagréables auxquels nous devons porter notre attention.

Nos mémoires cellulaires et notre ADN sont remplis des différentes émotions qui n’ont pas été soignées, qui nous font encore souffrir malgré nous, malgré les preuves que nous ne sommes pas ce « tyran », cet être sans valeur de cœur, sans générosité, sans compassion que nous redoutons tant d’être identifié.

Agir sur notre mémoire cellulaire, sur nos peurs inconscientes d’être identifié à quelqu’un d’abject, de méchant, à quelqu’un qui n’a pas de volonté ou de moyens de se défendre, à quelqu’un qui se laisse berner, sans méfiance, faisant confiance trop innocemment c’est s’affranchir des limites que nous nous imposons de peur de souffrir encore une fois.

Prendre conscience de ce qui nous fait tant souffrir et faire équipe avec notre âme en acceptant sa façon de nous rendre conscient des souffrances que nous nous infligeons de peur de souffrir nous permet de déloger des peurs et de laisser notre âme nous restituer des informations très importantes qui sont restées dans l’oubli, coupées de la lumière de la conscience de l’âme.

Par quels moyens, quels outils, de quelle façon allons-nous nous reconnecter à notre âme ?

J’y répondrai dans le prochain article.
Écrit par Agathe Raymond.

Notre prochain article : L’âme et la matière, transformer, changer, laissé aller afin que notre vie prenne tout son sens.

2 Comments

  1. josée amesse dit :

    De la belle lecture inspirante en perspective, chère Agathe, merci! Et félicitations pour ton blogue! Encore mille fois bravo!
    Josée

  2. Manon dit :

    Agathe chère,

    La formation ARNEF, et celle sur la pensée créatrice, sont les plus puissantes que j’ai suivies. Je reconnais que, mises en pratique, elles sont ‘LA’ voie de l’Éveil.

    Pourtant, que mes conditionnements (et le subconscient) résistent! Du fer! Alors que je me voudrais fluïde comme un roseau dans la conscience de la Conscience. En guérison et non en réaction.

    Cependant, l’Univers m’aime et me veut, car Il sait très bien comment amener mon Ombre à la lumière…

    Je te remercie pour ton amour incommensurable pour les êtres humains. Et ta foi en eux.

    Tel un agriculteur déterminé qui cultive dans une terre dure et pierreuse, tu continues à semer la conscience, avec foi, dans une Terre de résistance et de souffrance.

    Je t’admire. Je t’aime. Merci Agathe. Bises.

    Namaste,

    Manon

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